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La Herrería – El Castañar – Chaise de Philippe II

Turismo San Lorenzo de El Escorial / La Herrería – El Castañar – Chaise de Philippe II

Distance

8,6 km

Durée

2:45 heures

Difficulté

Moyenne

Ce parcours traverse une zone appartenant au Réseau Natura 2000, en tant que site relevant du « Bassin du Guadarrama », une région présentant un intérêt particulier du point de vue de la conservation. Les particularités naturelles et le paysage du Bois de la Herrería sont restés intacts, notamment grâce à son inscription au Patrimoine national et au fait que ce domaine n’ait pas été vendu lors du désamortissement des biens de la Couronne dans le dernier tiers du XIXe siècle.

Vous aurez le loisir d’observer quatre habitats bien distincts au gré du parcours : les bois thermophiles de frêne (Fraxinus angustifolia), les bois de chênes pédonculés et de chênes tauzins (Quercus robur et Quercus pyrenaica), les bois de châtaigniers (Castania sativa) et les forêts galeries composées de saules et de peupliers blancs (Salix alba et Populus alba). L’itinéraire passe également par le monastère et le site de l’Escurial, classé au patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1982.

Le parcours commence à l’Office de tourisme (1). En descendant la rue Grimaldi, vous pourrez admirer le magnifique monastère royal de l’Escurial (1563-1584) qui se dresse juste en face de vous. Franchissez le mur qui délimite La Lonja. Sur votre droite se tiennent les imposants bâtiments qui l’entourent : la première et la deuxième Maisons des métiers (1587-1596), la Maison du premier Secrétaire d’État ou troisième Maison des métiers (1785-1797) puis, en face, la Maison des Infants et de la Reine (1770-1776). Sur le banc du mur qui borde La Lonja, une plaque évoque le méridien tracé par Luis Ceballos Medrano en 1905 (2). Il en existe une autre à gauche de l’entrée du monastère (3). La ligne imaginaire qui relie ces deux points indique le nord, ce qui permet de constater que le monastère royal n’est pas exactement orienté selon les quatre points cardinaux (12° d’inclinaison nord-est).

En face, la Maison de la Compagnie (1590-1597), qui abrite actuellement le Real Centro Universitario Escorial-María Cristina, est relié à l’ancienne infirmerie par un bâtiment percé d’arcades (4), sous lesquelles se trouve l’entrée du jardin des moines (entrée libre, fermé le lundi). Quelques mètres plus loin, un belvédère (5) offre une vue imprenable sur le monastère royal, avec le jardin à ses pieds, puis le verger et le bassin en contrebas. Par temps clair, on peut également discerner les tours de la ville de Madrid au loin.

Le long de ce belvédère, une statue en bronze de Philippe II (6) reçoit les promeneurs à l’entrée du Parc Adolfo Suarez – RCU Escorial-María Cristina (fermé le lundi), qui abrite un genévrier de Virginie (7) et deux marronniers centenaires (8), inscrits au registre des arbres remarquables de la région de Madrid (RM). Sortez par la porte du côté opposé puis traversez le Paseo Carlos III avec prudence. En suivant la rangée de marronniers, vous arriverez aux doubles colonnes (9) qui flanquent l’entrée du Bois de la Herrería, classé paysage pittoresque en 1961 en même temps que la pinède de l’Abantos.

Commencez à descendre la pente de la Cuesta de los Pastores. À la première bifurcation, prenez le chemin de droite qui mène à la Fontaine du Seminario (10), l’une des nombreuses fontaines de pierre creusées dans le sol qui jalonnent le Bois de la Herrería. Vous y trouverez un panneau d’information sur les oiseaux de la zone et une buvette présentant plusieurs autres panneaux d’information sur ce bois (visibles aux heures d’ouverture de la buvette).

Une flèche bleue indique le chemin qui mène au bel arbre de Judée (11). Celui-ci se trouve à l’intersection de ce chemin avec la Cuesta de los Pastores. Poursuivez ensuite la descente par cette dernière jusqu’à un pont de pierre, d’où vous observerez une rangée de platanes (12) et, sur votre droite, le Club de Golf de La Herrería (13). Un panneau (14) indique où se trouve la Fontaine de Los Capones (15) toute proche. Un peu plus loin, la Croix des pèlerins (16) signale que vous vous trouvez sur le chemin qu’emprunte le cortège qui accompagne en procession la Virgen de Gracia, sainte-patronne de San Lorenzo de El Escorial, jusqu’à son ermitage.

En faisant halte sur le pont qui enjambe l’Arroyo del Batán (17), vous pourrez apprécier le paysage varié typique des forêts galeries qui se développent le long des cours d’eau, fait de peupliers, de saules, de frênes, de rosacées, de ronces et d’aubépines. La clôture indique que vous entrez maintenant dans une zone ouverte à la circulation, en direction du parking. Soyez vigilants lorsque vous traversez la M-505 par le passage piéton (18). La route se divise en deux au niveau d’une autre Croix des pèlerins (19). Prenez à droite. Il y a une bifurcation à gauche qui mène à l’ermitage de la Virgen de Gracia (20) et à sa fontaine (21). C’est ici que se déroule chaque année, le deuxième dimanche de septembre, le pèlerinage de la Virgen de Gracia, déclaré fête d’intérêt touristique national en 1988. Au cours de cette festivité, les habitants rendent hommage à leur sainte patronne, tout en dansant le « rondón » au son de la dulzaina.

Continuez à avancer sur le chemin d’où vous venez, jusqu’à la porte principale du domaine El Castañar (22). De là, vous pourrez contempler la promenade bordée d’arbres qui traverse la quasi-totalité de ce domaine. Celui-ci abritait une église du XIIIe siècle dédiée à la Virgen de la Herrería, sainte patronne de la commune d’El Escorial. Avant que cet édifice ne soit détruit à l’époque de Philippe II, la statue de la Vierge fut réinstallée dans l’église San Bernabé. Revenez sur vos pas jusqu’à la clôture (23), qui se trouve maintenant sur votre gauche. L’étroit sentier que vous suivez alors se divise en deux (24). Prenez le sentier de gauche qui monte légèrement le long du mur du domaine El Castañar, en laissant derrière vous une entrée de service de la propriété (25).

Une fois arrivé à la piste goudronnée (26), prenez à gauche jusqu’à la Fontaine de La Reina (27), nichée au cœur d’une magnifique châtaigneraie dont deux spécimens sont inscrits au registre des arbres remarquables de la région (RM) (28 et 29), ainsi que des érables de Montpellier et des chênes faginés plus près du ruisseau qui coule par intermittence depuis les hauteurs. C’est également ici que commence le « sentier écologique », adapté et accessible, qui emprunte la piste forestière jusqu’à la chaise de Philippe II. Avancez sur cette piste jusqu’à un panneau (30) installé en face d’un arbre bien connu appelé Tilleul de la main (31), qui se dresse de l’autre côté du mur de pierre du domaine El Castañar. De nos jours, il lui manque deux des cinq branches auxquelles il doit son nom.

Poursuivez votre chemin, en laissant sur votre gauche la fontaine Dos Hermanos (32) et la Grotte de l’ours (33), un bon endroit pour faire travailler l’imagination des enfants. Sur la droite, un chemin (34) mène à une autre bifurcation : continuez le long de la clôture. Vous verrez ici le mur de pierre sèche qui s’étire sur la droite, marquant la limite du domaine historique de Philippe II. Classée bien d’intérêt culturel par la région de Madrid en 2006, cette enceinte couvre la quasi-totalité du territoire des deux communes : San Lorenzo de El Escorial et El Escorial. Suivez le sentier de gauche jusqu’aux ruines de la Maison du sourd (35), une maison de garde-forestier datant du XVIe siècle. De cet endroit, vous aurez une vue imprenable sur le paysage environnant et sur la prochaine étape de votre parcours : la chaise de Philippe II (36), un autre point de vue privilégié auquel vous arriverez en empruntant l’un des chemins qui y font halte. La légende raconte que Philippe II se postait ici pour observer l’avancement des travaux du monastère royal. Des études récentes révèlent que cet ensemble de roches aurait pu servir d’autel à l’époque des Vettons.

Montez les marches sculptées dans la pierre pour prendre une photo : le panorama est magnifique. Asseyez-vous à l’endroit où, selon la légende, Philippe II aurait surveillé la construction du monastère royal. À côté se dresse un bel érable de Montpellier inscrit au registre des arbres remarquables (37) (RM) et, plus loin, un énorme bloc de granit qui se tient en équilibre sur un autre rocher (38).

Vous descendez maintenant à travers un bois dense de chênes tauzins (39), entremêlés de spécimens d’érable de Montpellier, de genévrier, de fragon faux houx et de daphné garou, en passant par les Fontaines de Las Arenitas (40) et de La Prosperidad (41). Le sentier débouche sur la route qui mène à la chaise de Philippe II, que vous connaissez déjà. Traversez à nouveau la M-505 par le passage piéton (42). Après avoir franchi le pont qui enjambe l’Arroyo del Batán, prenez à droite là où le chemin bifurque (43), pour passer devant l’auberge Santa María del Buen Aire (44). Prenez le petit chemin qui part vers la droite. Une fois franchie la passerelle en bois, vous arriverez dans un bois clair de frênes (45) et de chênes faginés, parsemé d’arbustes tels que des prunelliers, des aubépines, des ronces et des rosiers sauvages. Sur la gauche, un peu en retrait du chemin, vous apercevrez d’ailleurs un frêne majestueux, classé au registre des arbres remarquables de la région (46)(RM) . Poursuivez votre chemin jusqu’à la Calleja Larga. Vous laisserez sur la gauche une maison de garde-forestier (47) et à droite une pierre tombale peu visible incrustée dans le mur d’enceinte de la Casita del Príncipe (48).

Au bout de la Calleja Larga, vous trouvez sur la gauche l’entrée au petit bois (dénommé Bosquecillo) du monastère royal, qui n’est pas ouvert au public (49) et, sur la droite, la charmante Casita del Príncipe, avec son parc et ses jardins à la mode de la cour (50). En dirigeant vos pas vers le monastère royal, faites une halte au petit balcon (51) pour contempler les jardins du roi et de la reine, avant d’achever votre parcours.

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